Viticulture : lutte contre la flavescence dorée de la vigne

La réglementation relative aux moyens à utiliser par les viticulteurs pour lutter contre la flavescence dorée est assouplie.

La flavescence dorée est une maladie qui peut causer d’importants dommages aux vignes (pertes de rendement, dépérissement des plantes…) et qui, en l’absence de mesures de contrôle, peut se répandre très rapidement et affecter la majorité des ceps en quelques années. Aussi, lorsque la présence de cicadelles (Scaphoideus titanus), insectes vecteurs de la flavescence dorée de la vigne, est identifiée dans l’une des zones délimitées par arrêté préfectoral, les viticulteurs ont l’obligation de traiter leurs vignes. À ce titre, ils peuvent désormais utiliser sur des vignes en floraison, lorsque aucun produit autorisé n’est plus disponible, des produits phytopharmaceutiques n’ayant pas fait l’objet d’une autorisation de mise sur le marché. En pratique, les produits doivent être appliqués dans les deux heures qui précèdent le coucher du soleil et dans les trois heures qui suivent.

Arrêté du 9 mai 2025, JO du 13

Article publié le 11 juin 2025 – © Les Echos Publishing 2025 – Crédit photo : Copyright 2024 Franck Metois

Producteurs de pommes de terre : déclarez vos surfaces !

Pour pouvoir être couverts en cas de maladie ou de parasite de quarantaine, les producteurs doivent déclarer leurs surfaces en pommes de terre avant le 30 juin prochain.

Afin de bénéficier d’une indemnisation au cas où leurs pommes de terre seraient victimes d’une maladie ou d’un parasite de quarantaine (nématode à kystes ou à galle, galle verruqueuse, pourriture brune, pourriture annulaire, etc.), les producteurs doivent déclarer à l’Association sanitaire de la pomme de terre (ASPDT) l’intégralité de leurs surfaces plantées en pommes de terre. Une garantie conditionnée au paiement d’une cotisation fixée à 0,02 €/t et calculée sur la production commercialisée.

Rappel : l’ASPDT, en a avec le FMSE (Fonds de mutualisation sanitaire et environnemental) et l’État, indemnise jusqu’à 100 % des pertes économiques causées par des incidents sanitaires, évitant ainsi aux producteurs des dépenses considérables liées à la destruction immédiate de la récolte et aux mesures de lutte nécessaires.

Avant le 30 juin

Première étape pour activer leur droit à indemnisation en cas de problème sanitaire pour la campagne 2025/2026, cette déclaration doit être effectuée avant le 30 juin 2025 sur le site de l’ASPDT. « Aucun règlement n’est exigé au moment de la déclaration », précise le communiqué de presse de l’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT), rappelant, néanmoins, que le bénéfice de cette garantie n’est ouvert aux producteurs qu’une fois le versement de leur cotisation sanitaire effectué et confirmé.

UNPT, communiqué de presse du 20 mai 2025

Article publié le 04 juin 2025 – © Les Echos Publishing 2025 – Crédit photo : ©2014-2019 Tomasz Skoczen

Aviculture : aide aux éleveurs de poules pondeuses affectés par la grippe aviaire

Pour compenser une partie des pertes enregistrées par les éleveurs de poules pondeuses en raison des mesures de police sanitaire ordonnées en 2022/2023, une aide complémentaire vient d’être mise en place. Les éleveurs ont jusqu’au 27 juin pour la réclamer.

Afin de lutter contre l’épizootie d’influenza aviaire, des mesures d’interdiction de mise en place de volailles avaient été ordonnées par les pouvoirs publics dans certaines zones réglementées entre septembre 2022 et juillet 2023. Des mesures de police sanitaire qui avaient occasionné d’importantes pertes pour les éleveurs de volailles, en partie compensées par le dispositif d’aide « amont » mis en place en 2024.

Une aide complémentaire

En raison des spécificités liées à l’élevage de poules pondeuses, l’aide « amont » n’a pas été jugée suffisante pour cette catégorie d’éleveurs. Aussi, le gouvernement vient de décider de la compléter par un nouveau dispositif. Cette nouvelle aide « a vocation à couvrir 50 % des pertes de marge brute dues aux vides sanitaires prolongés et à compenser, à hauteur de 90 %, les pertes liées aux destructions des œufs ou à leur moindre valorisation », précise FranceAgriMer. Elle est réservée aux éleveurs de poules pondeuses installés dans les zones réglementées.

Les conditions d’éligibilité

Sont éligibles à l’aide les élevages de poules pondeuses qui ont subi une perte de marge brute réelle sur l’année civile 2023 due aux restrictions mises en œuvre dans le cadre de la lutte contre l’épisode d’influenza aviaire 2022-2023 par rapport à la même période de l’année de référence. Cette perte doit être attestée par le cabinet d’expertise-comptable. En outre, il faut avoir au moins une unité de production de poules pondeuses située dans une zone réglementée dans laquelle des restrictions spécifiques ont été mises en place pour les mouvements d’œufs de consommation dans le cadre de l’épisode d’influenza aviaire 2022-2023.

En pratique : la demande d’aide doit être effectuée sur la Plateforme d’acquisition de données du site de FranceAgriMer avant le 27 juin à 14 heures.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de FranceAgriMer.

Article publié le 28 mai 2025 – © Les Echos Publishing 2025 – Crédit photo : deepblue4you

Viticulture : report de la date limite pour l’arrachage des vignes

La date limite pour procéder à l’arrachage des vignes dans le cadre du dispositif de réduction du potentiel viticole mis en place par les pouvoirs publics et celle pour demander l’aide correspondante sont respectivement reportées au 21 et 22 juillet prochain.

Les viticulteurs ayant demandé à bénéficier du dispositif d’aide à l’arrachage mis en place par les pouvoirs publics pour réduire la production de vin ont jusqu’au 21 juillet prochain, et non pas jusqu’au 2 juin comme c’était initialement prévu, pour procéder aux travaux d’arrachage. Rappelons qu’une déclaration d’arrachage au CVI doit être effectuée ensuite via le téléservice « PARCEL » des douanes au plus tard un mois après la fin des travaux.

Jusqu’au 22 juillet pour demander l’aide

De même, la date limite pour formuler une demande pour percevoir l’aide de 4 000 € par hectare de vignes arraché a été repoussée au 22 juillet prochain à midi (la date initialement prévue étant le 3 juin).En pratique, les demandes doivent être faites sur la plate-forme dédiée du site de FranceAgriMer. Et attention, seules les parcelles arrachées déclarées au CVI comme des arrachages définitifs pourront être prises en compte dans la demande de paiement.

Rappel : les viticulteurs qui percevront cette aide à l’arrachage seront ensuite dans l’impossibilité d’obtenir des autorisations de replantation correspondantes aux surfaces arrachées ainsi que des autorisations de plantations nouvelles pour les 6 prochaines campagnes.

Au total, ce sont 27 451 hectares de vignes qui ont fait l’objet d’une demande d’arrachage dans le cadre de ce dispositif, essentiellement en Languedoc-Roussillon (Aude, Pyrénées-Orientales, Hérault, Gard) et en région bordelaise.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de FranceAgriMer.

Article publié le 21 mai 2025 – © Les Echos Publishing 2025 – Crédit photo : Lucia Gajdosikova

Aviculture : le risque de grippe ramené à « négligeable »

Le niveau de risque de grippe aviaire vient d’être abaissé à « négligeable ». Un certain nombre de mesures de biosécurité sont donc levées.

Bonne nouvelle pour la filière avicole : après avoir été ramené à « modéré » le 20 mars dernier, le niveau de risque d’influenza aviaire hautement pathogène vient d’être abaissé à « négligeable » sur l’ensemble du territoire métropolitain. Cette mesure a été prise par le ministère de l’Agriculture en raison de l’amélioration de la situation sanitaire dans l’avifaune sauvage tant en France que dans les pays voisins. La situation sanitaire s’améliore également dans les élevages puisque 15 foyers « seulement » ont été recensés entre le mois d’août 2024 et aujourd’hui. Après 2023-2024, la saison 2024-2025 est donc la deuxième saison consécutive épargnée par le virus de la grippe aviaire. Le ministère de l’Agriculture ne manque pas de faire remarquer que ce contrôle de la maladie est le fruit du renforcement des mesures de biosécurité et de la vaccination obligatoire des canards. Avec l’abaissement du niveau de risque à « négligeable », les mesures de restriction relatives à la mise à l’abri des volailles dans les zones à risque particulier (ZRP) et dans les zones à risque de diffusion (ZRD) présentant une densité élevée d’élevages de canards sont supprimées.

Arrêté du 30 avril 2025, JO du 7 mai

Article publié le 14 mai 2025 – © Les Echos Publishing 2025 – Crédit photo : Yuriy_Kulik

Culture de légumineuses : autorisation temporaire de certains produits

À titre dérogatoire et de façon temporaire, les producteurs de lentilles, de pois chiches et de soja sont respectivement autorisés à utiliser du Flipper, de l’Altacor et de l’Isard.

À la demande des représentants des différentes professions concernées, le ministère de l’Agriculture vient d’autoriser les producteurs de lentilles, de pois chiches et de soja à utiliser temporairement certains produits phytosanitaires, qui sont normalement interdits, pour lutter contre des insectes ravageurs ou pour le désherbage.

Protection des lentilles contre les pucerons

Ainsi, d’une part, les producteurs de lentilles sèches en agriculture biologique sont autorisés, à titre dérogatoire pendant 120 jours (du 15 avril au 13 août 2025), à utiliser du Flipper pour agir contre la présence des pucerons verts (Acyrthosiphon pisum). Ces derniers peuvent, en effet, s’attaquer à la plante dès les premiers stades de son développement en consommant la sève, ce qui va retarder sa croissance, freiner la floraison et entraîner une diminution importante du potentiel de rendement des cultures. En pratique, l’usage de cet insecticide, composé de sels de potassium d’acides gras C7 à C20, est très encadré. Ainsi, il doit faire l’objet de six applications au plus pour une dose maximale autorisée de 7,5 l/ha. Sachant que, pour que le produit soit efficace, les spécialistes préconisent de procéder, au minimum, à deux applications, la seconde devant avoir lieu au bout de 7 jours. Le dernier traitement avec du Flipper doit avoir lieu au moins un jour avant la récolte.

Protection des pois chiches contre l’héliothis

D’autre part, pour lutter contre l’héliothis, insecte de la famille des lépidoptères qui peut s’attaquer au pois chiche dès le début de la floraison et surtout lors de l’apparition des gousses, et qui peut occasionner des pertes de rendement allant jusqu’à 30 %, l’usage de l’Altacor est autorisé, à titre dérogatoire depuis le 25 avril dernier et jusqu’au 23 août prochain. Une seule application par campagne, à hauteur de 0,07 kg/ha au maximum, peut avoir lieu. Elle doit être positionnée en début de programme, une fois arrivée la période de risque et en présence d’une capture significative de papillons par des piégeages.

Désherbage du soja

Enfin, les producteurs de soja peuvent, depuis le 22 avril dernier et jusqu’au 14 août prochain, utiliser de l’Isard pour le désherbage, alternative au S-métolachore interdit depuis un an. Selon les situations, il est recommandé d’appliquer de 0,9 l/ha pour une seule utilisation et/ou en cas de forte pression graminées à 0,7 l/ha en cas de pression faible ou modérée ou d’utilisation combinée à un autre solution de prélevée. Attention, l’usage d’Isard n’est pas permis dans les périmètres prioritaires de captage.

Article publié le 07 mai 2025 – © Les Echos Publishing 2025 – Crédit photo : SGr

Viticulture : la superficie du vignoble mondial en recul

En 2024, la superficie du vignoble mondial s’est contractée de 0,6 % pour atteindre 7,1 millions d’hectares. En France, le repli a été de 0,7 %.

L’année 2024 ne restera pas dans les mémoires des viticulteurs. Selon les chiffres diffusés par l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), au cours de l’année dernière, la superficie du vignoble mondial a reculé de 0,6 %, marquant une cinquième année consécutive de baisse. 7,1 millions d’hectares étaient ainsi dédiés à la culture du raisin dans le monde en 2024, contre 7,4 millions en 2019 (dernière année de hausse) et 7,8 millions en 1995, première année comptabilisée dans la base de données de l’OIV. « La tendance à la baisse de la superficie est impulsée par des arrachages de vignobles dans plusieurs grandes régions vinicoles, mais quelques pays montrent au contraire une dynamique d’extension de leur vignoble », précisent les auteurs de l’étude, citant notamment l’Italie (+ 0,8 %), la Grèce (+ 0,4 %) ou encore l’Inde (+ 1,8 %). La France, de son côté, a vu sa superficie viticole se contracter de 0,7 %, comme celle des États-Unis.

Une consommation au plus bas depuis 60 ans

Estimée à 214 millions d’hectolitres, la consommation mondiale de vin n’a jamais été aussi faible depuis 1961. Année marquée par un effondrement de la production des vignobles du sud de l’Europe en raison de gels tardifs. Sur un an, la consommation mondiale a ralenti de 3,3 % (- 3,6 % en France). Un recul de la consommation que l’OIV explique non seulement par une inflation résiduelle importante due à des tensions géopolitiques, « mais aussi par un déclin des marchés parvenus à maturité qui est déterminé par une évolution des préférences de mode de vie, des habitudes sociales en pleine transformation et des changements comportementaux des consommateurs liés à la génération ». Malgré cette baisse de la consommation, l’OIV relève que les volumes d’exportations sont restés stables en 2024 en volume (99,8 millions d’hectolitres) et ont très légèrement baissé en valeur (- 0,3 %), atteignant 36 Md€.

Article publié le 30 avril 2025 – © Les Echos Publishing 2025 – Crédit photo : Max Labeille

Viticulture : autorisations de plantation de vignes nouvelles pour 2025

Les demandes d’autorisation de plantations nouvelles de vignes pour 2025 doivent être déposées le 15 mai prochain au plus tard.

Dans l’objectif de répondre aux demandes de plantations nouvelles de vignes de variétés de raisin de cuve, la France met, chaque année, à la disposition des viticulteurs de nouvelles autorisations. Ainsi, au titre de la campagne 2025, des autorisations de plantations nouvelles de vignes peuvent être accordées aux viticulteurs à hauteur de 1 % de la superficie totale plantée en vignes au 31 juillet 2024, soit 7 894 hectares. À ce titre, les conditions pour obtenir ces autorisations ont été récemment déterminées par un arrêté du ministre de l’Agriculture. Ce texte fixe également les limitations du nombre d’hectares disponibles au titre de la délivrance d’autorisations de plantations nouvelles pour chaque AOP, IGP et VSIG et pour chaque zone géographique.

Comment faire la demande ?

En pratique, les demandes d’autorisation de plantations nouvelles doivent être formulées sur le site de FranceAgriMer, via la téléprocédure Vitiplantation, le 15 mai 2025 au plus tard. Pour cela, il convient de :
– disposer d’un numéro SIRET (demande auprès de l’Insee) ;
– disposer d’un numéro CVI (casier viticole/EVV) auprès du service de la viticulture (Douanes) et demander le rattachement du parcellaire sur ce CVI ;
– créer un compte Vitiplantation sur le e-service de FranceAgriMer ;
– demander une autorisation de plantation sur Vitiplantation ;
– après délivrance de l’autorisation, planter la vigne avant péremption de l’autorisation ;
– après plantation, faire une déclaration de plantation sur le site PARCEL des Douanes en utilisant l’autorisation qui a été délivrée. Les demandes d’autorisation de replantation et de replantation anticipée (plantation effectuée avant arrachage d’une autre parcelle de superficie équivalente) peuvent, quant à elles, être déposées toute l’année. Quant aux autorisations issues de conversion de droits, elles ne peuvent plus être demandées depuis le 1er janvier 2023.

Rappel : les autorisations de plantations nouvelles, de replantation et de replantation anticipée sont valables pendant 3 ans à compter de leur délivrance.

Arrêté du 21 février 2025, JO du 28

Article publié le 29 avril 2025 – © Les Echos Publishing 2025 – Crédit photo : FRANCESCO MOU FOTOGRAFO

Élevages ovins et bovins : financement d’une campagne vaccinale contre la FCO

Afin de protéger les élevages ovins et bovins du sud de la France contre la fièvre catarrhale ovine (FCO), l’État a commandé plusieurs millions de doses de vaccins.

Dans le but d’endiguer la progression de la FCO de sérotype 1, présente en Espagne, l’État va commander des vaccins destinés à protéger les cheptels ovins et bovins dans les départements limitrophes pour former un cordon sanitaire. Ces vaccins seront distribués dans « les départements des Pyrénées-Atlantiques, des Landes, du Gers, des Hautes-Pyrénées, de la Haute-Garonne, de l’Ariège, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales », précise le ministère de l’Agriculture.

7 millions de doses

Dans le but de sécuriser l’approvisionnement, dans un marché européen très tendu, l’État vient également de lancer une commande de 7 millions de doses de vaccin contre la FCO de sérotype 8. Ces dernières seront destinées au cheptel ovin français, le plus touché par une surmortalité due à la maladie en 2024. « En réduisant la circulation virale, cette vaccination bénéficiera également indirectement à l’ensemble des cheptels de ruminants », espèrent les experts du ministère.L’ensemble de ces vaccins (sérotypes 1 et 8) commandés par l’État seront gratuitement proposés aux éleveurs via leur vétérinaire. Ils devraient être disponibles dès cet été.

Article publié le 23 avril 2025 – © Les Echos Publishing 2025 – Crédit photo : Jevtic

Aviculture : indemnisation des pertes dues à la grippe aviaire

Les indemnisations pour la prise en charge des pertes économiques subies en raison des mesures de vide sanitaire imposées dans certaines zones pour lutter contre la grippe aviaire en 2023-2024 peuvent être demandées par les éleveurs concernés le 5 mai au plus tard.

On se souvient que pour lutter contre l’épizootie de grippe aviaire de 2023-2024, des mesures d’interdiction de mise en place de volailles (palmipèdes, gallinacées et colombinés) avaient été imposées aux éleveurs situés dans les zones réglementées entourant les foyers, à savoir dans un certain nombre de communes des départements du Morbihan, du Nord, de la Somme et de la Vendée. À ce titre, une partie des pertes économiques causées par cet arrêt de production dans les exploitations concernées peut donner lieu à une indemnisation versée par l’État. Cette indemnisation s’élève à 90 % des pertes subies par les éleveurs pendant l’application des mesures de restrictions imposant des vides sanitaires. En pratique, les demandes pour bénéficier de cette aide peuvent être demandées via le site de FranceAgriMer (téléservice de la plate-forme d’acquisition de données) jusqu’au 5 mai prochain à 14 heures. Sont éligibles à une indemnisation les éleveurs de volailles, filière œufs, chair (volailles vivantes, entières, découpées ou transformées) ou engraissement qui respectent les exigences en matière de normes minimales relatives à l’hébergement des palmipèdes destinés à la production de foie gras et qui ont respecté les mesures de biosécurité imposées par la réglementation.

Précision : les demandeurs réalisant de l’élevage en tant que prestataires sont éligibles.

Pour en savoir plus, notamment sur les conditions et modalités d’attribution de l’aide, rendez-vous sur le site de FranceAgriMer.

Article publié le 16 avril 2025 – © Les Echos Publishing 2025 – Crédit photo : thianchai sitthikongsak