Des guides dédiés à la remédiation d’incidents cyber

Une attaque informatique peut avoir des conséquences financières et matérielles considérables. Pour accompagner les entreprises dans une remédiation réussie, l’ANSSI vient de publier un corpus de guides dédiés.

Expliciter les enjeux de la remédiation, proposer les principaux piliers doctrinaux, fixer les bases de l’organisation et des actions techniques associées, tels sont les objectifs que poursuivent les Guides proposés par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Selon elle, même si la remédiation d’un incident cyber majeur modifie pendant plusieurs semaines, voire pendant plusieurs mois, le cycle de vie du système d’information et touche de nombreux métiers, une action bien pilotée peut donner l’opportunité à l’entreprise de s’améliorer significativement.

Un guide pour chaque étape

C’est pourquoi l’ANSSI vient de publier trois guides téléchargeables gratuitement qui s’articulent autour de 3 étapes :
– le volet stratégique : les enjeux de la remédiation pour une organisation affectée par un incident de sécurité ;
– le volet opérationnel : les principes du pilotage et de la mise en œuvre du projet de remédiation ;
– le volet technique : les exigences techniques pour une opération spécifique dans un projet de remédiation.

Ces guides intègrent les retours de la communauté cyber provenant d’un appel à commentaires public. Ils devraient s’enrichir progressivement de nouveaux contenus.

Les guides sont téléchargeables sur le site cyber.gouv.fr/

Article publié le 23 janvier 2024 – © Les Echos Publishing 2024 – Crédit photo : Sy

Le Wi-Fi 7 arrive avec des débits 5 fois supérieurs au Wi-Fi 6 !

Le Wi-Fi 7 devrait être disponible avant la fin du 1 trimestre 2024, apportant une connectivité sans fil plus rapide et plus fiable aux appareils compatibles avec cette nouvelle norme.

La nouvelle norme Wi-Fi 7, basée sur la technologie IEEE 802.11be, proposera des vitesses maximales de 40 Gbit/s, soit 4,8 fois plus rapides que le Wi-Fi 6 (9,6 Gbit/s). C’est une nouvelle bande de fréquence de 6 GHz qui permettra d’atteindre ces vitesses élevées. En plus de vitesses améliorées et d’une plage plus longue, la latence sera aussi réduite par rapport au Wi-Fi 6. Et selon la Wi-Fi Alliance, son efficacité sera accrue, même dans les réseaux denses, de même que sa robustesse et sa fiabilité. Autre atout, elle devrait réduire la consommation d’énergie nécessaire.

Peu d’appareils encore compatibles

Sont concernés tous les appareils qui peuvent prendre en charge le Wi-Fi 7, qu’il s’agisse de smartphones, d’ordinateurs portables, de tablettes, de téléviseurs, d’appareils de streaming, d’appareils intelligents pour la maison, de consoles de jeux… Cette nouvelle version du Wi-Fi permettra ainsi d’améliorer l’utilisation des vidéos en streaming 8K et 10K, des jeux en streaming, de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée, des objets connectés… Pour l’instant, seuls quelques appareils sont compatibles avec le Wi-Fi 7, comme les smartphones Google Pixel 8 et 8 Pro ou le Samsung Galaxy S23 Ultra, ou encore les routeurs TP-Link Deco BE85 ou Netgear Orbi 970.

Article publié le 16 janvier 2024 – © Les Echos Publishing 2024 – Crédit photo : falconer / Getty Images

Les Français partagés sur les impacts de l’IA sur le travail

Même s’ils se montrent globalement positifs sur les répercussions des outils d’intelligence artificielle dans leur vie professionnelle, les Français redoutent que ces technologies nuisent à leur bien-être et à l’intérêt qu’ils portent à leur travail.

À l’occasion du premier anniversaire du lancement de ChatGPT, l’agent conversationnel doué d’intelligence artificielle d’OpenAI, Ispos a mené pour Sopra Steria une enquête auprès des Français pour savoir comment ils appréhendaient l’immixtion dans leur vie, notamment professionnelle, de ce type d’IA générative.

Un outil déjà connu

83 % des personnes interrogées, sur un échantillon de 1 000 personnes représentatives de la population française, ont déjà entendu parler de ChatGPT et 55 % savent précisément de quoi il s’agit. Un taux qui atteint 72 % chez les moins de 35 ans et 67 % parmi les Français diplômés de l’enseignement supérieur. Seuls 17 % des personnes interrogées n’ont jamais entendu parler de ChatGPT. En à peine un an, la figure de proue des IA génératives (capable de créer à la demande des textes, des images, du code informatique…) a donc acquis une très grande notoriété dans notre pays et pour cause : 77 % des Français considèrent les IA comme une véritable révolution. Un score qui grimpe à 81 % chez les 35-49 ans et à 87 % dans le groupe des cadres supérieurs. Une arrivée des IA qui, pour 62 % des personnes interrogées, est déjà en train de bouleverser notablement leur manière de travailler. 73 % des cadres se disent déjà impactés, contre 63 % des professions intermédiaires et 56 % des employés et ouvriers. À terme, 58 % des Français estiment que leur travail va être « profondément transformé par l’IA ». Les plus pessimistes redoutant que leur entreprise (37 %), leur travail (36 %) ou leur métier (37 %) finisse par disparaître en raison du développement des IA. Des inquiétudes particulièrement vives chez les plus jeunes. L’étude souligne à ce propos que plus les personnes interrogées utilisent ChatGPT, plus elles sont convaincues que ce type d’outil va transformer leur vie professionnelle.

Des espoirs et des inquiétudes

Dans le détail, les Français se révèlent très partagés sur les répercussions des outils d’IA dans le travail. L’étude note ainsi que 55 % d’entre eux considèrent que l’arrivée de cette nouvelle technologie va être bénéfique pour les formations professionnelles proposées aux salariés. Une majorité positive (52 %) se dégage également lorsqu’on les interroge sur les impacts de l’IA sur l’organisation du travail. En revanche, les avis sont plus mitigés sur les répercussions de ces outils sur l’efficacité au travail (49 % d’avis positifs et 28 % de négatifs) ou sur le niveau de bien-être des salariés (45 % d’avis positifs et 30 % d’avis négatifs). Quant à l’apport positif des IA sur l’intérêt des salariés au travail, il ne convainc que 40 % des Français, 37 % estimant, au contraire, que le déploiement de ces outils sapera cet intérêt.

Un besoin de formation

L’arrivée des IA incitent les Français à désormais corréler la réussite professionnelle à la maîtrise de cet outil. À la question « qu’est-ce qui selon vous sera le plus important pour réussir sa vie professionnelle dans les prochaines années ? », 45 % citent « savoir utiliser les outils d’intelligence artificielle » juste derrière « avoir goût au travail » (69 %), « avoir des diplômes » (53 %) et « maîtriser des langues étrangères » (51 %). Un taux qui grimpe à 51 % chez les utilisateurs réguliers de ChatGPT, faisant passer, dans cette catégorie de Français, cette qualité à la deuxième place du podium. Sans surprise, face à ce constat, 67 % des Français se disent favorables à la mise en place d’enseignements spécifiques dès l’école.

Article publié le 16 janvier 2024 – © Les Echos Publishing 2024 – Crédit photo : Valerii Apetroaiei / Getty Images

Le trafic internet devrait exploser d’ici 2030

Développement du streaming, expansion des réseaux mobiles, augmentation de la consommation de données… Une étude de la Fédération Française des Télécoms prédit une multiplication par 5 du trafic Internet en France d’ici à 2030.

En 2020, le trafic Internet avait déjà connu une progression impressionnante de 50 %, passant de 18,4 Tbit/s fin 2019 à 27,7 Tbits/s fin 2020. Une envolée due principalement aux confinements successifs et à l’accroissement de l’utilisation des services en ligne comme le streaming. Selon la Fédération française des télécoms (FFT), une croissance exponentielle du trafic Internet devrait intervenir dans les prochaines années, avec une augmentation moyenne de 21 % par an pour atteindre 1035 Go mensuels en 2030 contre environ 200 Go aujourd’hui.

Augmentation de la consommation de données mobiles

Cette explosion est principalement alimentée par l’augmentation de la consommation moyenne de données mobiles, qui est passée de 11 Go par mois par personne en 2021 à 14,3 Go en 2022 (+26 %). Ce chiffre pourrait être multiplié par 6 et passer à 89 Go par mois par utilisateur d’ici 2030. Outre les changements dans les habitudes de consommation, cette augmentation s’explique par la popularité croissante des smartphones et l’amélioration des réseaux mobiles avec la 4G et la 5G. À ce titre, l’étude alerte sur la capacité des opérateurs qui, selon elle, ne seraient pas en mesure d’absorber une telle augmentation avec les infrastructures actuelles.

Pour consulter l’étude : www.fftelecoms.org

Article publié le 04 janvier 2024 – © Les Echos Publishing 2023 – Crédit photo : imaginima / Getty Images

Un guide de sensibilisation au RGPD pour les services de prévention et de santé au travail

Pour accompagner les services de prévention et de santé au travail (SPST) dans leur mise en conformité, la CNIL propose un guide de sensibilisation au règlement général sur la protection des données (RGPD).

Les services de prévention et de santé au travail (SPST) sont amenés à collecter de très nombreuses données personnelles sensibles, notamment dans le cadre de la constitution du dossier médical en santé au travail (DMST). Or, jusqu’à présent, ils ne disposaient pas d’outil leur permettant de mettre en conformité leurs pratiques avec le RGPD et interrogeaient régulièrement la CNIL à ce sujet. Pour les accompagner dans leur démarche, cette dernière vient de publier un guide dédié qui rappelle le cadre juridique de la protection des données, agrémenté d’exemples pratiques issus de situations concrètes rencontrées par les SPST.

Des modèles de fiches de registre

Ce guide comprend :- un rappel des notions clés ;- neuf fiches thématiques portant sur les principes Informatique et Libertés communs aux différents fichiers constitués par les SPST (DMST, fichiers des adhérents des SPST interentreprises, fichiers des fournisseurs, etc.) ;- quatre fiches thématiques dédiées au DMST, aux recherches, études, évaluations et enquêtes menées par les SPST et à la télésanté ;- plusieurs annexes, notamment des modèles de fiches de registre des activités de traitement, un modèle de notice d’information à utiliser pour la gestion du DMST ainsi qu’un cahier des charges pour évaluer la conformité du DMST au RGPD. Ce guide est à télécharger sur le site de la CNIL.

Article publié le 28 décembre 2023 – © Les Echos Publishing 2023

L’Europe vote une loi pour réguler l’Intelligence Artificielle

Un ensemble de lois regroupées sous le nom d’AIAct vont encadrer l’usage de l’intelligence artificielle (IA) en Europe à compter de 2025. Ainsi en ont décidé le Parlement européen et les États membres qui se sont mis d’accord sur ce sujet, une première mondiale.

L’AIAct s’est donné pour objectif de créer une législation garantissant que l’écosystème de l’IA en Europe se développe selon une approche centrée sur l’humain, respectant les droits fondamentaux et les valeurs humaines. Et si le consensus paraissait difficile à obtenir entre ceux qui voulaient freiner le développement fulgurant de cette technologie et ceux qui ne voulaient pas entraver l’innovation, un accord a finalement été trouvé entre députés, qui prévoit un certain nombre de garde-fous et de règles. L’Europe devient ainsi le premier espace au monde où le développement de l’IA sera encadré.

Un soutien à l’innovation et aux PME

Parmi les mesures contenues dans l’AIAct, il est notamment prévu d’interdire l’utilisation de la surveillance en temps réel et des technologies biométriques, y compris la reconnaissance émotionnelle, sauf en cas de menace d’attaque terroriste inattendue, de recherche de victimes ou dans le cadre de poursuites judiciaires pour des crimes graves. Autre disposition, chaque système d’intelligence artificielle sera évalué selon une échelle de risques qu’il représente. Et même si une IA est classée comme présentant peu de risques, elle sera soumise à plusieurs obligations comme celle de publier les données utilisées pour son apprentissage. Enfin, l’accord prévoit des mesures de soutien à l’innovation et aux PME pour que l’Europe puisse développer ses propres modèles d’IA.

Article publié le 19 décembre 2023 – © Les Echos Publishing 2023 – Crédit photo : gopixa / Getty Images

L’IA, un vrai sujet pour les employeurs

Selon une étude de Salesforce réalisée auprès de 14 000 internautes issus de 14 pays, dont la France, 28 % des travailleurs sondés disent utiliser l’intelligence artificielle générative au travail, dont plus de la moitié sans l’approbation officielle de leur employeur.

L’étude réalisée récemment par Salesforce porte sur les opportunités et les risques de l’IA générative au travail (Generative AI Snapshot Research) dans 14 pays. Parmi les sondés français, seuls 18 % des employés utilisent l’IA générative au travail (contre 28 % en moyenne dans l’étude). Un chiffre encore bas mais qui devrait augmenter rapidement dans les prochaines années. Plus inquiétant, une grande majorité le fait en dehors d’un cadre défini par leur employeur. Ce qui pose plusieurs problématiques, non seulement en termes de confiance et de sécurité (ChatGPT étant, par exemple, devenue l’IA préférée des cyber criminels), mais aussi parce que les entreprises n’ont pas encore conscience que l’IA est en train de bouleverser l’organisation du travail.

Des entreprises proactives pour l’utilisation de l’IA

Si les collaborateurs réalisent déjà les bénéfices que l’IA générative peut apporter pour leur carrière, les entreprises doivent réagir rapidement et mettre en place des directives claires pour s’assurer d’une utilisation responsable, éthique et efficace de l’IA. 49 % des employés français indiquent ainsi avoir eu recours à des outils que leur entreprise a explicitement interdits (trois fois plus que les salariés britanniques). Et 71 % ont déjà présenté des travaux effectués par l’IA générative comme étant les leurs. Les entreprises ont donc tout intérêt à se pencher rapidement sur ce sujet, d’autant que 30 % des travailleurs français indiquent se sentir plus attirés par une entreprise se montrant proactive pour l’utilisation de l’IA générative.

Pour en savoir plus : www.salesforce.com/news/stories/ai-at-work-research/

Article publié le 07 décembre 2023 – © Les Echos Publishing 2023 – Crédit photo : josh hodge

Piratage : 5 millions de noms de domaine supprimés sur Google

Pour lutter contre le piratage, Google désindexe de ses résultats les sites frauduleux signalés par des ayants droit, qui deviennent ainsi moins visibles et finissent par mourir. 7,5 milliards d’URL concernant 5 millions de noms de domaine ont ainsi déjà été examinés.

Ces dernières années, des détenteurs de droits d’auteur ont demandé à Google de supprimer les URL de quelque 5 millions de domaines uniques. Un chiffre faramineux mais qui concerne souvent les mêmes sites : 20 noms de domaine représentent ainsi 10 % des adresses incriminées. Il s’agit principalement de sites pirates flagrants (The Pirate Bay…) ou de streaming légaux (Netflix et Disney+), mais aussi daft.sex et dsex.to, avec chacun près de 125 millions d’adresses signalées, ou encore de sites de partage comme 4shared.com. Même Google n’échappe pas à ce piratage et a dû examiner des requêtes pour supprimer ses propres URL de ses résultats de recherche quelque 775 500 fois.

Un examen manuel par un agent

Pour signaler l’utilisation abusive d’un nom de domaine, Google a mis en place une adresse dédiée : registrar-abuse@google.com. Mais avant de signaler une utilisation abusive à Google, le moteur de recherche demande à l’utilisateur de s’assurer que le nom de domaine en question est bien enregistré auprès de Google Domains (Google LLC), dans la base de données WHOIS. Chaque signalement crée une demande d’assistance qu’un agent examine manuellement. S’il s’agit bien d’un cas de non-respect des conditions d’utilisation de Google, l’auteur de l’abus est informé par e-mail d’une suspension voire d’une suppression du nom de domaine incriminé.

Article publié le 05 décembre 2023 – © Les Echos Publishing 2023 – Crédit photo : porcorex

Des kits d’exercices sectoriels pour apprendre à gérer les crises cyber

Pour aider les entreprises à se préparer à la gestion d’une crise d’origine cyber, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) met à leur disposition des kits d’exercices sectoriels.

Pour faire face à la menace informatique de plus en plus forte et toujours en mutation, l’entraînement à la gestion de crise cyber devient une nécessité pour les entreprises. Ces entraînements doivent permettre de mieux maîtriser le risque numérique et montrer sa capacité à se relever de la crise, quels que soient la technicité du sujet, ses impacts, son évolutivité… Pour faciliter l’organisation d’exercices, l’ANSSI a développé des kits d’exercices de gestion de crise cyber prêts à l’emploi.

Des versions de complexité croissante

Ces kits sont disponibles en 3 versions de complexité croissante. L’entreprise choisit le kit en fonction de son niveau de préparation à la gestion de crise cyber, identifié après la réalisation d’une auto-évaluation : un exercice sur table (niveau 1), une simulation (niveau 2) ou une simulation avancée (niveau 3). Chaque kit est composé de 4 éléments : un kit animateur pour conduire l’exercice au sein de la structure ; un kit joueur avec les règles du jeu, les fiches de bonnes pratiques, ainsi qu’un glossaire pour se familiariser avec les concepts ; un kit observateur avec un modèle de grille d’observation ; un chronogramme sous forme de tableau qui décrit le déroulement chronologique de l’exercice.

Pour en savoir plus : https://cyber.gouv.fr/

Article publié le 29 novembre 2023 – © Les Echos Publishing 2023 – Crédit photo : Suriya Phosri

De nouvelles sanctions avec la procédure simplifiée de la CNIL

Géolocalisation des véhicules, vidéosurveillance des salariés, minimisation des données, droit d’opposition… La CNIL a rendu 10 nouvelles décisions dans le cadre de sa procédure de sanction simplifiée.

Mise en place en 2022, la procédure de sanction simplifiée a été créée par la CNIL pour répondre plus rapidement aux nombreuses plaintes qu’elle reçoit. Elle concerne des demandes ne présentant pas de difficulté particulière, mais pouvant néanmoins justifier une sanction. La procédure suit les mêmes étapes que la procédure de sanction ordinaire, mais ses modalités de mise en œuvre sont allégées : le président statue seul et aucune séance publique n’est organisée, sauf si l’organisme demande à être entendu. Les sanctions encourues peuvent consister en une amende d’un montant maximum de 20 000 €, une injonction avec astreinte plafonnée à 100 € par jour de retard et un rappel à l’ordre.

Une dizaine de décisions

Ces derniers mois, la CNIL a ainsi rendu une dizaine de décisions dans ce cadre, pour un montant total de 97 000 € d’amendes. Ont été sanctionnés des acteurs du privé et du public pour des manquements : à l’obligation de répondre aux demandes de la CNIL ; à la minimisation des données (géolocalisation et vidéosurveillance continue et permanente des salariés) ; à l’information sur le traitement mis en œuvre et ses finalités ; à l’obligation de respecter les droits des personnes, et notamment de répondre à une demande d’opposition.

Rappel : l’enregistrement en continu des données de géolocalisation, sans possibilité pour les salariés d’arrêter ou de suspendre le dispositif sur les temps de pause est, sauf justification particulière, une atteinte excessive à la liberté d’aller et venir et au droit à la vie privée des salariés.

Article publié le 21 novembre 2023 – © Les Echos Publishing 2023 – Crédit photo : metamorworks