Stockage de données : un CD de verre lisible plusieurs milliards d’années

Pour faire face aux besoins de stockage de données de plus en plus importants, des chercheurs universitaires anglais viennent de créer un type de support dont la durée de vie est de plusieurs milliards d’années.

Ce sont des chercheurs de l’Université de Southampton (Royaume-Uni) qui ont développé un système d’écriture laser qui permet de créer des nanostructures de haute densité dans du verre de silice, en 5 dimensions (5D). On parle de 5 dimensions car le verre qui est utilisé comme support permet de dédoubler, en fonction de son orientation, le rayon lumineux qui le traverse. La quantité d’informations stockées sur un CD en verre de la taille d’un CD classique pourrait ainsi atteindre, avec quelques perfectionnements, 500 T0 de données, estiment les chercheurs.La vitesse d’écriture annoncée est de 1 000 000 voxels (équivalent du pixel mais dans un environnement 3D) par seconde, soit environ 230 Ko/s, ce qui représente environ 100 pages de texte par seconde. Cette vitesse, en revanche, n’est pas très élevée mais comme l’objectif est d’archiver afin de conserver le plus longtemps possible des données, cela ne remet pas en question l’intérêt de cette technique.

Un support très résistant

Car c’est le point fort de cette nouvelle technologie : selon les chercheurs, le support de stockage pourrait rester lisible pendant plus de 13 milliards d’années. Un support sensible au choc (comme toute pièce en verre), mais qui résiste très bien à la chaleur puisque les données stockées restent consultables même lorsque le support est chauffé à plus de 1 000 degrés Celsius. Cette innovation devrait, dans un premier temps, intéresser les archives nationales, les musées ou encore les bibliothèques.

Article publié le 23 novembre 2021 – © Les Echos Publishing 2021

Reconnaître un mail de phishing ou d’hameçonnage

Le site gouvernemental sur la cybermalveillance vient de mettre en ligne une nouvelle fiche pédagogique pour permettre aux entreprises de reconnaître un mail de phishing (ou d’hameçonnage) et de prendre les mesures nécessaires.

Le phishing, cette technique frauduleuse destinée à leurrer un internaute pour l’inciter à communiquer des données personnelles en se faisant passer pour un service connu ou un proche, est très répandu. Selon une enquête CESIN OpinionWay, c’est le type d’attaque le plus couramment constaté par les entreprises en 2020 (80 %) devant l’exploitation d’une faille logiciel (52 %) et l’arnaque au président (42 %). Pour les spécialistes, le recours massif à cette technique s’explique par le fait qu’elle ne requiert aucune compétence technique et peu de moyens. Elle est donc à la portée d’un grand nombre de cybercriminels.

Se méfier des courriels inhabituels

La fiche du site www.cybermalveillance.gouv.fr rappelle quelques points de vigilance à respecter pour identifier les courriels suspects. Il est conseillé, notamment, de se méfier des courriels :- émanant d’un service ou d’une société dont l’entreprise n’est pas cliente ;- adressés par une entreprise partenaire ou une administration mais non signés ou signés par un expéditeur inhabituel ;- adressés par une entreprise partenaire ou une administration mais à la mauvaise personne (par exemple, une facture adressée au mauvais service) ;- mal rédigés (mauvaise traduction) ou utilisant un ton inadéquate (trop incitatif, menaçant…) ;- incitant à faire quelque chose d’inhabituel comme fournir des coordonnées bancaires, prétendument perdues ;- émanant d’un expéditeur dont la composition de l’adresse de courriel ne correspond pas à l’entreprise dans laquelle il est censé travailler.La fiche donne également des exemples de mails frauduleux afin de nous aider à mieux les identifier.Pour consulter la fiche : www.cybermalveillance.gouv.fr

Article publié le 15 novembre 2021 – © Les Echos Publishing 2021

Mieux travailler en réunion grâce à la réalité augmentée

Microsoft vient d’annoncer l’implication de Mesh, sa plate-forme de communication, dans son application de communication collaborative Teams. Son objectif : mêler les environnements virtuels et les avatars de Mesh avec les fonctionnalités de Teams.

Avec la pandémie, les interactions au travail ont été durablement modifiées, les rendant plus virtuelles. Microsoft fait un pas de plus vers le métavers, ce monde virtuel où « les gens peuvent se ressembler pour communiquer, collaborer et partager avec une présence virtuelle personnelle sur n’importe quel appareil ». Avec les nouvelles fonctionnalités apportées par Mesh à Teams, Microsoft espère, en effet, favoriser des « réunions en ligne plus personnelles, plus engageantes et plus amusantes ».

Assister aux réunions sous forme d’avatar

Concrètement, Mesh va permettre aux utilisateurs d’assister à des réunions sur Teams sous la forme d’un avatar personnalisé plutôt qu’avec une image statique ou une vidéo. Ce qui sera utile pour ceux qui ne sont pas à l’aise devant leur caméra. Ces avatars reprendront les expressions faciales des utilisateurs, ces dernières étant saisie en direct par leurs webcams. Il sera également possible d’organiser les réunions au sein d’espaces virtuels préconstruits, voire d’en fabriquer. Mesh for Teams sera déployé en 2022 et serait compatible avec les casques de réalité virtuelle, les PC, les smartphones et les tablettes.

Article publié le 09 novembre 2021 – © Les Echos Publishing 2021

Zoom sur la crise des semi-conducteurs

La pénurie mondiale de semi-conducteurs vient freiner le redémarrage de certaines entreprises industrielles. Elle ne devrait pas prendre fin avant 2023.

Malgré la reprise économique, nombre d’industries tournent au ralenti en raison d’une pénurie de puces électroniques. Les constructeurs automobiles sont particulièrement touchés, notamment en Europe. Un continent qui, une fois de plus, se trouve fortement pénalisé en raison de sa dépendance aux entreprises asiatiques. Six questions pour mieux appréhender les raisons et les conséquences de cette crise.

Qu’appelle-t-on un semi-conducteur ?

Un semi-conducteur est un matériau qui a pour spécificité d’être plus ou moins conducteur de courant électrique. Cette conductivité dépend des matières premières qui entrent dans sa composition (silicium, germanium, carbure de silicium…) et de son processus de fabrication (introduction d’impuretés pour modifier les propriétés électriques du semi-conducteur). Les semi-conducteurs prennent la forme de plaques ultrafines que l’on vient empiler les unes sur les autres. On peut les comparer à des transistors microscopiques. Ils sont utilisés pour produire des puces électroniques qui, elles-mêmes, équipent nombre d’appareils que nous utilisons chaque jour (voitures, avions, électroménager, smartphones, objets connectés, montres, jouets…).

Qui les fabrique ?

Produire des semi-conducteurs est un processus complexe qui nécessite des investissements énormes. Raison pour laquelle peu d’entreprises dans le monde sont en mesure de le faire et pourquoi la plupart des fabricants de puces électroniques sous-traitent cette activité à des fonderies très spécialisées. La plus importante, TSMC, est basée à Taïwan. À elle seule, elle produit plus de 50 % des semi-conducteurs de la planète et détient 85 % du marché mondial des semi-conducteurs mesurant moins de 7 nm. Plus les semi-conducteurs sont fins, et plus il devient possible d’en empiler au sein d’une puce électronique. Et plus une puce contient de semi-conducteurs, plus elle est puissante. C’est pourquoi ces semi-conducteurs ultrafins sont très prisés par les fabricants de processeurs équipant des matériels de pointe (ordinateurs, smartphones…). Samsung, le Coréen, est également capable de produire ce type de semi-conducteurs. Côté américain, Untel a annoncé la fabrication de ses premières puces en 7 nm pour 2023. Quant à IBM, il devrait lancer un processeur de cette catégorie destiné à ses serveurs d’ici la fin de l’année et a récemment annoncé être en mesure de produire une feuille de semi-conducteur épaisse de seulement 2 nm. Cela permettrait, selon IBM, d’accroître de 45 % les performances d’un semi-conducteur de 7 nm et de réduire de 75 % sa consommation d’énergie. Aucune date de sortie de ces semi-conducteurs de 2 nm n’a été précisée par IBM. Pour mémoire, l’Europe, dont les entreprises de semi-conducteurs ne détiennent qu’un peu plus de 8 % du marché mondial, ne dispose d’aucune fonderie majeure capable de produire des composants de moins de 22 nm. Les deux leaders européens sont l’Allemand Infineon et le Franco-Italien STMicroelectronics.

Quelle est l’origine de la pénurie ?

Les raisons qui expliquent cette pénurie sont multiples. Il y a d’abord la crise du Covid-19, qui a ralenti la production de ces fonderies, alors que, dans le même temps, la demande de produits électroniques (ordinateurs portables, téléviseurs, consoles de jeu) s’envolait en raison du confinement et du télétravail. À cela est venue s’ajouter une demande de puces électroniques dopée par le déploiement de la technologie 5G qui implique la production de nouvelles antennes mais surtout de nouveaux smartphones plus puissants. Sans parler du succès de plus en plus soutenu des objets connectés et du redressement rapide de la consommation intérieure chinoise, après la première vague épidémique. Selon IDC, le marché des semi-conducteurs mondial a augmenté de 5,4 % en 2020, malgré la crise sanitaire, pour atteindre 442 milliards de dollars. Il pourrait atteindre 476 milliards de dollars en 2021 et connaître ainsi une hausse de 7,7 % sur ce dernier exercice.

Quelles sont les conséquences de cette crise ?

Cette pénurie entraîne, avant tout, des retards de production. C’est le cas dans l’informatique et l’électronique, où les délais de livraison s’allongent. Des retards qui s’accompagnent d’une hausse des prix induite par la « rareté » des produits disponibles et par la flambée des coûts du transport maritime (l’indice composite de Drewry qui mesure le coût de transport des conteneurs a augmenté de 290 % en un an). Une inflation qui pourrait continuer à s’accroître compte tenu de l’annonce d’une augmentation de 10 à 20 % de ses prix par TSMC.

Pourquoi l’automobile est-elle si touchée ?

Dans l’automobile, cette crise a contraint des constructeurs de premier plan à mettre temporairement à l’arrêt certaines de leurs usines. Ce fut le cas, notamment, du leader mondial Toyota, qui, au cours du mois de septembre dernier, a dû réduire sa production de 40 %. Un coup de frein qui est venu affecter ses sites chinois, américains, européens mais également japonais. Sur l’archipel, 14 usines ont ainsi été placées à l’arrêt ou ont vu leur fonctionnement fortement ralentir. En réalité, exception faite de Tesla, les plus gros constructeurs automobiles ont été contraints de revoir leur production 2021 à la baisse en raison de la pénurie de semi-conducteurs. Renault prévoit ainsi une perte de production de 500 000 véhicules en 2021 et Stellantis (PSA, Fiat-Chrysler) de 1,4 million de véhicules. De son côté, Volkswagen vient d’annoncer un manque à produire de 600 000 véhicules sur le 3e trimestre 2021 et ne table plus que sur une production annuelle proche de celle de 2020. Année de crise qui avait vu ses ventes baisser de 15,2 % par rapport à 2019. Pour le cabinet IHS Markit, l’impact des pénuries, et principalement celle de semi-conducteurs, devrait faire chuter la production mondiale de véhicules de 12 % en 2021, soit un manque à produire de 10,6 millions d’unités. Pour mémoire, plus de 1 000 puces électroniques sont nécessaires à la fabrication d’un véhicule thermique (et encore plus pour un hybride ou un 100 % électrique). En outre, nombre des puces utilisées, moins performantes que celles destinées à l’informatique et aux équipements high tech, sont massivement assemblées, contrôlées ou encapsulées, à bas coût, dans les pays comme la Malaisie ou le Vietnam. Des pays dans lesquels la circulation du Covid-19 impose depuis des mois de fortes restrictions sanitaires. La situation ne devrait donc pas s’arranger avant, d’une part, une augmentation des capacités de production des principales fonderies de semi-conducteurs et, d’autre part, un véritable redémarrage des sous-traitants des constructeurs, qui ne pourra s’opérer qu’avec un retour sanitaire à la normale dans le sud-est asiatique.

À quand un retour à la normale ?

Espéré pour la fin de l’été 2021, le retour à la normale n’interviendra pas, selon les experts, avant mi-2022. Interrogé par le Wall Street Journal, le 22 juillet dernier, Pat Gelsinger, le PDG d’Intel, voyait même cette pénurie perdurer jusqu’à 2023. Au-delà de cette crise, et pour éviter qu’elle ne se reproduise, TSMC vient d’annoncer un investissement de 100 Md$ pour accroître sa production sur les 3 prochaines années. Intel devrait également construire trois nouvelles usines de semi-conducteurs dont deux aux États-Unis et une en Europe. Sur le vieux continent, cela représente un investissement de 93 Md$ sur 10 ans pour le fabricant américain. L’emplacement où se trouvera cette usine sera dévoilé d’ici la fin de l’année, précise l’AFP. Quant aux Européens, ils souhaitent retrouver une certaine autonomie en doublant la capacité des usines de l’Union européenne d’ici 2030. Une ambition qui sera soutenue par une loi cadre européenne, « Européen Chips Act », dont l’objectif est de défendre la souveraineté technologique européenne. La France, à son niveau, va affecter 6 Md€ sur les 30 Md€ que compte son plan d’investissement, au secours d’une production nationale de semi-conducteurs renforcée.

Article publié le 05 novembre 2021 – © Les Echos Publishing 2021

Les smartphones 5G sont conformes en termes d’émission d’ondes

Selon un premier bilan des contrôles du DAS (débit d’absorption spécifique) réalisés par l’agence nationale des fréquences (ANFR), les 13 modèles de smartphones comportant la 5G sont conformes à la législation.

L’ANFR a notamment pour mission de surveiller le marché des téléphones portables, selon le cadre fixé par la directive européenne Radio Equipement Directive. Elle vient de réaliser pour cela le contrôle du DAS de 46 terminaux, notamment 13 téléphones 5G qui mettent en œuvre de nouvelles fonctionnalités. Le DAS permet de quantifier l’énergie transportée par les ondes électromagnétiques et absorbée par le corps humain. Selon les normes de l’Union européenne, cette énergie ne peut dépasser 2 W/Kg pour le DAS tronc, et 4 W/Kg pour le DAS membre.

Aucun dépassement des limites maximales

Selon les tests réalisés par l’ANFR, en moyenne, la valeur mesurée des DAS tronc pour les terminaux contrôlés s’établit à 0,979 W/kg (avec des niveaux variant de 0,439 à 1,80 W/kg). La valeur moyenne pour les DAS membre est de 2,263 W/kg, les niveaux variant de 1,3 à 3,89 W/kg. Elle n’a relevé aucun dépassement des limites maximales pour les 13 smartphones 5G, même si l’agence a constaté des augmentations moyennes de 0,4 % pour le DAS tronc et de 1,8 % pour le DAS membre, qui s’expliquent par l’utilisation simultanée des deux réseaux 4G et 5G lorsque les antennes 4G et 5G sont co-localisées.

Pour consulter les rapports de mesures : https://data.anfr.fr/, rubrique DAS.

Article publié le 04 novembre 2021 – © Les Echos Publishing 2021

Un Baromètre sur l’évolution de la transformation numérique des TPE/PME

France Num, initiative partenariale pilotée par la Direction générale des Entreprises (DGE), publie son premier Baromètre sur l’évolution des comportements des TPE/PME dans le numérique depuis 2020.

Réalisé par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC), ce baromètre doit permettre d’évaluer le chemin parcouru par les TPE/PME, notamment l’impact de la crise sanitaire, et d’identifier les freins et les leviers de leur transformation numérique. Les premiers résultats montrent que globalement les dirigeants voient de plus en plus d’intérêt au numérique : 79 % estiment que ces outils facilitent leur communication avec leurs clients, 78 % qu’ils représentent un bénéfice réel pour leur entreprise et 59 % qu’ils rendent plus simple et plus fluide la communication avec leurs employés et leurs collaborateurs.

De plus en plus d’outils numériques

66 % des entreprises interrogées ont un site internet (contre 37 % en 2020), 43 % une plate-forme de partage de documents entre collaborateurs (17 % en 2020), 33 % des outils de collaboration professionnelle (21 % en 2020) et 20 % un site marchand (contre seulement 9 % avant la crise sanitaire).Mais ces évolutions ne touchent pas les différents secteurs d’activité de la même façon. Les TPE/PME les mieux équipées sont celles des secteurs de l’hébergement et de la restauration. 81 % des entreprises de ce secteur disposent au moins d’une solution de visibilité (site internet, compte sur un réseau social…). À l’inverse, seules 41 % des entreprises du bâtiment et de la logistique disposent d’outils de visibilité. Ces dernières préférant investir sur les solutions techniques dédiées à la gestion de stock ou à la facturation.Pour consulter le baromètre France Num : www.francenum.gouv.fr

Article publié le 27 octobre 2021 – © Les Echos Publishing 2021

Un Livre blanc sur les moyens de paiement et l’usage des données

Pour accompagner les professionnels dans leur gestion des moyens de paiement, la CNIL vient de publier un nouveau Livre blanc intitulé « Quand la confiance paie : les moyens de paiement d’aujourd’hui et de demain au défi de la protection des données ».

Alors que les moyens de paiement sont en pleine évolution (augmentation des paiements sans contact, recul de l’usage des espèces, euro numérique…), ils posent aussi d’importantes questions en matière de respect de la vie privée et de la protection des données personnelles. Il est en effet aujourd’hui tout à fait possible à partir des données de paiement (données bancaires, contextuelles, données d’achat) de retracer des activités personnelles ou de cerner les comportements d’individus.

Respecter les données personnelles

Face à ces enjeux, la CNIL propose un livre blanc sur les enjeux économiques, juridiques et sociétaux des données et des moyens de paiement. Les professionnels y trouveront des informations sur les points de vigilance que la CNIL a relevés. Une commission qui propose des pistes d’accompagnement, sur des sujets aussi variés que la question de l’anonymat, les risques liés à la numérisation des opérations de paiement, en passant par l’utilisation des cryptomonnaies, ou encore la déclinaison des principes du RGPD dans le domaine des paiements.

Pour consulter le livre blanc : www.cnil.fr

Article publié le 19 octobre 2021 – © Les Echos Publishing 2021

Évaluez votre niveau de cybersécurité

Les services du Haut fonctionnaire de défense et de sécurité du ministère de l’Économie et des finances propose de réaliser en ligne gratuitement un autodiagnostic de cybersécurité pour vérifier le niveau de protection en place.

Les cyberattaques se multipliant, il est indispensable aujourd’hui de prendre des mesures efficaces pour protéger l’entreprise elle-même, ses documents, les données personnelles qu’elle héberge, mais aussi ses relations avec ses partenaires et fournisseurs. Il peut s’agir, par exemple, de se doter d’un ensemble de solution logicielles et matérielles efficace contre les attaques et régulièrement mis à jour, de protéger ses informations sensibles ou encore de sensibiliser ses salariés à la cybersécurité, via la rédaction de charge d’usage ou la mise en place de formation régulières.

Établir un diagnostic

Pour savoir où en est l’entreprise dans ses niveaux de protection, un simulateur d’autodiagnostic est accessible en ligne, sans avoir besoin de connaissance technique particulière. Ces tests simples délivrent un code couleur semblable aux étiquettes nutriscore. Il est ainsi possible d’y vérifier la solidité des mots de passe, ou que les pages web du site protègent bien les informations personnelles et ne les laissent pas fuiter, la bonne gestion des serveurs de l’entreprise ou encore des courriels. Pour accéder à l’autodiagnostic : https://ssi.economie.gouv.fr/

Article publié le 14 octobre 2021 – © Les Echos Publishing 2021

7 édition du Baromètre Fraude et Cybercriminalité 2021

Selon cette étude, une entreprise sur 4 a subi une fraude cette année. En outre, plus d’une entreprise sur 2 a constaté une recrudescence des attaques suite à la généralisation du télétravail.

Comme tous les ans, le baromètre Fraude et Cybercriminalité réalisé par l’assureur Euler Hermes et l’Association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion (DFCG) a sondé près de 300 entreprises en France pour connaître leur exposition et leur ressenti en matière de fraudes et de cybercriminalité. Le constat est sans appel : les attaques restent récurrentes avec une efficacité croissante des fraudeurs. 2 entreprises sur 3 ont, en effet, subi au moins une tentative de fraude, et 1 entreprise sur 5 a vécu plus de 5 attaques. Les fraudeurs parviennent à leurs fins environ toutes les 4 tentatives, 28 % des entreprises ayant subi au moins une fraude avérée. Ces fraudes ont un coût pour l’entreprise : 33 % d’entre elles chiffrent le préjudice à plus de 10 000 €, 14 % à plus de 100 000 €.

Un effet Covid-19 ?

Le Baromètre 2021 s’intéressait spécifiquement cette année au contexte sanitaire et économique : la crise Covid-19 a-t-elle accentué le risque de fraude pour les entreprises ?Il semblerait bien. En effet, près d’une entreprise sur deux a remarqué une recrudescence des attaques avec le recours massif au télétravail. Toutefois, la plupart des entreprises (67 %) travaillent à renforcer leurs procédures de sécurité afin de se protéger contre cette nouvelle vulnérabilité et limiter leur exposition au risque de fraude.www.eulerhermes.fr

Article publié le 05 octobre 2021 – © Les Echos Publishing 2021

Bientôt un chargeur commun pour tous les appareils électroniques

Pour diminuer les déchets électroniques et l’inconvénient que représente l’utilisation de chargeurs différents en fonction des appareils utilisés, la Commission européenne veut imposer un chargeur compatible pour tous les appareils.

En quelques années, la collaboration entre industriels a déjà permis de diminuer le nombre de chargeurs de téléphones portables différents. Mais il reste encore actuellement trois modèles différents. Avec la multiplication des appareils, smartphones, tablettes, appareils photo, écouteurs, haut-parleurs portables, consoles de jeux vidéo portables…, de plus en plus de chargeurs sont vendus et restent dans les tiroirs. Pour la Commission européenne, il est temps de prendre des mesures législatives pour imposer un chargeur commun.

Un port de charge rapide USB-C

Concrètement, elle demande la création d’un port de charge USB-C pour tous les appareils électroniques, quelle que soit la marque de l’appareil. Ce port devra proposer la technologie de charge rapide afin d’éviter que certains producteurs limitent de manière injustifiée la vitesse de charge. Elle souhaite également que la vente du chargeur soit dissociée de la vente de l’appareil électronique. Enfin, les industriels devront fournir des informations notamment sur les performances de charge. Ces propositions devront être adoptées dans les prochains mois par le Parlement européen et le Conseil avant qu’une période de transition de 24 mois laisse aux industriels le temps de s’adapter dans la perspective de l’entrée en application d’un texte européen.

Article publié le 29 septembre 2021 – © Les Echos Publishing 2021