Contrats de professionnalisation : l’aide à l’embauche bientôt supprimée ?

Un projet de décret prévoit de supprimer l’aide à l’embauche pour les contrats de professionnalisation conclus à compter du 1er mai 2024 avec un jeune de moins de 30 ans.

Actuellement, les employeurs qui signent un contrat de professionnalisation avec un jeune de moins de 30 ans se voient accorder une aide à l’embauche de 6 000 € maximum lors de la première année de ce contrat. Mais cette aide à l’embauche pourrait bientôt disparaître, le ministère du Travail devant, dans le cadre du plan d’économies de 10 milliards d’euros mis en place par le gouvernement, réduire ses dépenses de 1,1 milliard. Ainsi, un projet de décret, envoyé aux partenaires sociaux pour concertation, prévoit de supprimer cette aide pour les contrats de professionnalisation conclus à compter du 1er mai 2024.

À noter : même si la suppression de cette aide à l’embauche n’est pas encore certaine, les entreprises ayant des projets de recrutement en cours de finalisation ont tout intérêt à signer les contrats de professionnalisation au plus tard le 30 avril…

Article publié le 16 avril 2024 – © Les Echos Publishing 2024 – Crédit photo : UWE_UMSTAETTER

Avocats : attention aux règles de facturation

Même dans le cadre d’un abonnement, l’avocat doit préciser dans ses factures les actes qui ont été effectués au risque de voir son client refuser de les payer.

Les responsables d’un hôtel avaient confié la gestion de la défense des intérêts de leur entreprise à un cabinet d’avocats. Dans ce cadre, une convention d’abonnement avait été conclue en 2016 prévoyant un honoraire annuel, payable tous les mois et d’avance, couvrant des prestations de conseil en droit fiscal, commercial et social. Les premières factures ont été payées, puis en 2019, la société gérant l’hôtel a saisi le bâtonnier pour contester les honoraires facturés en 2016 et 2017 au motif que les factures émises ne comportaient pas de précision sur la date et le contenu des actes effectués et que les diligences n’étaient que partiellement justifiées. La Cour d’appel de Paris a suivi ce raisonnement et condamné le cabinet d’avocats à restituer une partie des honoraires facturés en 2016 et 2017.

Application des règles du Code de commerce

Saisie à son tour, la Cour de cassation a confirmé cette position en précisant que même dans le cadre d’honoraires forfaitaires payables périodiquement entre un avocat et son client, l’avocat reste tenu de délivrer pour chaque période concernée une facture conforme à l’article L. 441-9 du Code de commerce. Article qui consacre les mentions qui doivent apparaître dans les factures, notamment celles précisant la nature et la date des prestations réalisées. « Ayant relevé que les factures d’honoraires forfaitaires mensuelles se bornaient à faire référence au contrat d’abonnement, sans précision sur la date et le contenu des actes et consultations effectués », la Cour de cassation a alors considéré qu’elles ne répondaient pas aux exigences du Code de commerce. Aussi le montant des honoraires pouvait être valablement réduit en considération des seules diligences réellement effectuées.

Cassation civile 2e, 4 avril 2024, n° 22-17123

Article publié le 16 avril 2024 – © Les Echos Publishing 2024 – Crédit photo : PeopleImages.com – #2641126

Exploitants agricoles : vous pouvez déposer votre déclaration Pac

Les exploitants agricoles ont jusqu’au 15 mai prochain pour souscrire leur déclaration Pac 2024.

Comme chaque année à cette époque, les exploitants agricoles doivent procéder à leur déclaration de surface pour pouvoir bénéficier des différentes aides servies au titre de la politique agricole commune (aides découplées, aides couplées végétales, aides servies au titre des mesures agroenvironnementales et climatiques, indemnité compensatoire de handicap naturel, aide à l’assurance récolte). Une déclaration qui, on le rappelle, doit être obligatoirement souscrite en ligne sur le site Télépac. En pratique, les télédéclarations peuvent être effectuées depuis le 1er avril dernier, la date butoir étant fixée au mercredi 15 mai 2024 à minuit.

À noter : la date d’échéance pour la télédéclaration des aides bovines, aux veaux sous la mère et aux veaux bio est également fixée au 15 mai 2024.

Sachant que le dépôt du dossier après cette date sera possible jusqu’au 10 juin inclus, mais il donnera alors lieu à des pénalités (réduction du montant des aides de 1 % par jour ouvré de retard). En revanche, une fois déposé, le dossier pourra être modifié jusqu’au 20 septembre sans pénalité.

En pratique : remplir cette déclaration est un exercice souvent compliqué, qui peut nécessiter un accompagnement de la part d’un conseiller (direction départementale des territoires, chambre d’agriculture, par exemple). À ce titre, un numéro vert est mis à la disposition des exploitants pour toute question relative à leur déclaration : 0 800 221 371. Par ailleurs, toutes les notices explicatives 2024 sont disponibles sur Télépac.

Article publié le 16 avril 2024 – © Les Echos Publishing 2024 – Crédit photo : sefa ozel

Top départ pour le crédit d’impôt en faveur de l’industrie verte

Les entreprises industrielles et commerciales qui investissent dans la production de batteries, de panneaux solaires, d’éoliennes ou de pompes à chaleur peuvent bénéficier, à titre temporaire, d’un nouveau crédit d’impôt.

Les entreprises industrielles et commerciales peuvent bénéficier, sous certaines conditions, d’un nouveau crédit d’impôt au titre de leurs investissements visant à développer des projets industriels dans 4 filières clés de la transition énergétique : les batteries, les panneaux solaires, les éoliennes et les pompes à chaleur.

À noter : pour obtenir ce crédit d’impôt, le plan d’investissement de l’entreprise doit faire l’objet d’un agrément préalable du ministre chargé du Budget, pris après avis conforme de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.

Le taux de cet avantage fiscal varie entre 20 et 60 % en fonction du lieu des investissements et de la taille de l’entreprise.

Taux du C3IV
Taille de l’entreprise Zones d’aide à finalité régionale (ZAFR) Régions ultrapériphériques Hors zones précitées
Petites entreprises(1) 45 % 60 % 40 %
Moyennes entreprises(2) 35 % 50 % 30 %
Autres entreprises 25 % 40 % 20 %
(1) Effectif < 50 salariés, CA annuel ou total du bilan annuel < 10 M€.
(2) Effectif < 250 salariés, CA annuel < 50 M€ ou total du bilan annuel < 43 M€.

Précision : le montant total du crédit d’impôt est plafonné, en principe, à 150 M€ (à 200 M€ en zones d’aides à finalité régionale et à 350 M€ en régions ultrapériphériques).

Le dispositif concerne les projets d’investissement dont la demande d’agrément est déposée à compter du 27 septembre 2023 et pour lesquels l’agrément est délivré jusqu’au 31 décembre 2025. Son entrée en vigueur était toutefois subordonnée à l’autorisation de la Commission européenne. C’est désormais chose faite ! Le crédit d’impôt s’applique donc officiellement depuis le 14 mars 2024.

Attention : ce crédit d’impôt s’adresse aux entreprises qui produisent les équipements dédiés dans les 4 filières précitées ou leurs composants essentiels ainsi que celles qui produisent ou valorisent les matières premières nécessaires à la production de ces équipements ou de ces composants. La simple acquisition ou installation de panneaux photovoltaïques ne constitue donc pas un projet éligible à ce crédit d’impôt.

Décret n° 2024-212 du 11 mars 2024, JO du 13Arrêté du 11 mars 2024, JO du 13

Article publié le 15 avril 2024 – © Les Echos Publishing 2024 – Crédit photo : Halfpoint Images / Getty images

Insertion : montant des aides financières pour les entreprises adaptées

Le montant des aides financières octroyées, en 2024, aux entreprises adaptées qui concluent des contrats tremplins ou qui créent une entreprise adaptée de travail temporaire est fixé.

Les entreprises adaptées permettent à des travailleurs handicapés d’exercer une activité professionnelle dans un environnement adapté à leurs possibilités tout en leur offrant un accompagnement spécifique. Un récent arrêté vient de fixer le montant des aides financières octroyées aux entreprises adaptées qui concluent des contrats à durée déterminée dits « tremplin » ou qui créent une entreprise adaptée de travail temporaire (EATT).

À noter : ces montants s’appliquent aux avenants financiers conclus au titre de l’année 2024.

Les contrats tremplins

Les contrats tremplins sont conclus avec des travailleurs handicapés afin de faciliter leur transition professionnelle vers des employeurs autres que des entreprises adaptées. La conclusion d’un tel contrat ouvre droit, pour l’entreprise adaptée, à une aide financière dont le montant socle est fixé à 12 212 € par an (9 219 € à Mayotte). Cette aide étant proratisée en cas de travail à temps partiel du salarié.

Les entreprises adaptées de travail temporaire

Les entreprises adaptées peuvent créer, dans le cadre d’une personne morale distincte (société, association…), des entreprises de travail temporaire qui ont pour activité exclusive de faciliter l’accès à l’emploi durable des travailleurs handicapés sans emploi ou qui courent le risque de perdre leur emploi en raison de leur handicap. Les EATT concluent avec les personnes handicapées des contrats de mission d’une durée maximale de 24 mois, renouvellement inclus, ou bien des contrats de travail à durée indéterminée intérimaires. Les EATT bénéficient d’une aide financière dont le montant socle est fixé, par poste de travail occupé à temps plein et par an, à 5 191 € (3 918 € à Mayotte). Ce montant est proratisé en cas de travail à temps partiel du salarié.

Arrêté du 18 mars 2024, JO du 6 avril

Article publié le 15 avril 2024 – © Les Echos Publishing 2024 – Crédit photo : megaflopp / Getty Images

Comment gérer les frais des bénévoles ?

Il appartient au bénévole de choisir entre un remboursement de ses frais par l’association ou leur abandon à titre de don.

Un bénévole a le droit d’être remboursé des dépenses qu’il effectue dans le cadre de ses activités associatives. Il peut néanmoins décider de renoncer à ce remboursement au profit de son association. Explications.

Un remboursement de frais…

Les associations doivent rembourser aux bénévoles les frais qu’ils engagent, personnellement et réellement, lors de leurs missions en lien avec l’objet associatif. Les remboursements doivent être effectués sur présentation de justificatifs (billets de train, factures d’achat, notes de restaurant…) et correspondre au montant réellement dépensé. Toutefois, lorsque le bénévole utilise son propre véhicule pour l’activité de l’association, ses frais peuvent être évalués forfaitairement selon le barème d’indemnités kilométriques fixé par l’administration fiscale.

Important : le remboursement forfaitaire des frais des bénévoles est plus simple à utiliser pour les associations qu’un remboursement à l’euro près et sur justificatifs. Mais, sauf pour les frais kilométriques, il est déconseillé, car ces sommes pourraient être considérées comme des salaires par l’Urssaf. Et s’il existe, en plus, un a de subordination entre l’association et le bénévole, ce dernier risque d’être requalifié en salarié par les tribunaux.

… ou un abandon de frais

Le bénévole qui renonce au remboursement de ses frais peut bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu, cet abandon étant, en effet, analysé comme un don au profit de l’association. Cette renonciation doit intervenir sans contrepartie pour le bénévole (sauf contrepartie symbolique ou de faible valeur). En pratique, elle prend la forme d’une mention explicite rédigée par le bénévole sur sa note de frais : « Je soussigné (nom et prénom) certifie renoncer au remboursement des frais ci-dessus et les laisser à l’association en tant que don ». Ces frais doivent être constatés dans les comptes de l’association, celle-ci devant conserver les justificatifs de frais et la déclaration d’abandon. L’association délivre un reçu fiscal au bénévole et ce dernier indique, dans sa déclaration de revenus, le montant des frais abandonnés. Mais attention, comme les autres dons, seuls les abandons de frais consentis à certaines associations, dont celles d’intérêt général ayant notamment un caractère éducatif, social, humanitaire, philanthropique, sportif, culturel ou concourant à la défense de l’environnement naturel, ouvrent droit à une réduction d’impôt.

À savoir : les associations ont tout intérêt à définir clairement et à porter à la connaissance des bénévoles les règles concernant le remboursement de leurs frais.

Article publié le 15 avril 2024 – © Les Echos Publishing 2024 – Crédit photo : FOTOGRAFIA INC.

N’oubliez pas de payer le solde de la taxe d’apprentissage !

Le solde de la taxe d’apprentissage doit être déclaré et payé dans la DSN du mois d’avril.

Les entreprises doivent verser des contributions destinées à financer la formation professionnelle des salariés. Depuis le 1er janvier 2022, les contributions liées à la formation professionnelle ainsi que la taxe d’apprentissage sont collectées par l’Urssaf. Ainsi, les employeurs doivent déclarer et payer mensuellement, dans la déclaration sociale nominative (DSN), la contribution légale à la formation professionnelle, la part principale de la taxe d’apprentissage ainsi que la contribution dédiée au financement du compte personnel de formation des salariés en contrat à durée déterminée dite « 1 % CPF-CDD ».

Exception : les entreprises de moins de 11 salariés qui ont opté pour un paiement trimestriel des cotisations sociales paient ces sommes selon une périodicité trimestrielle mais effectuent une déclaration sur un rythme mensuel.

Le solde de la taxe d’apprentissage doit, lui, être déclaré et payé annuellement au printemps. Ainsi, le solde dû sur la masse salariale de l’année 2023 doit être déclaré et payé dans la DSN d’avril 2024 transmise, selon l’effectif de l’entreprise, le 6 ou le 15 mai 2024.

Article publié le 15 avril 2024 – © Les Echos Publishing 2024 – Crédit photo : AzmanL / Getty Images

Les différents types de comptabilité

types de comptabilité

La comptabilité est un élément essentiel de toute entreprise, peu importe sa taille ou son secteur d’activité. Comprendre les différents types de comptabilité et savoir comment ils s’appliquent à votre entreprise peut vous aider à gérer efficacement vos finances et à prendre des décisions éclairées. Cet article vous offre un aperçu des différents types de comptabilité et de leur rôle dans le monde des affaires.

Comptabilité financière

La comptabilité financière est le type de comptabilité le plus couramment utilisé. Elle consiste à enregistrer, résumer et rapporter toutes les transactions financières d’une entreprise. Le but principal de la comptabilité financière est de fournir des informations précises et opportunes aux parties prenantes externes, telles que les investisseurs, les créanciers et les régulateurs gouvernementaux.

Les états financiers, qui comprennent le bilan, le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie, sont les principaux produits de la comptabilité financière. Ces documents fournissent un aperçu de la performance financière de l’entreprise et sont régis par des principes comptables..

Par exemple, une entreprise cotée en bourse doit publier régulièrement ses états financiers pour informer ses actionnaires et le public de sa situation financière et de ses performances. Une PME, comme une boulangerie locale, doit également tenir des comptes précis, non seulement pour la satisfaction des obligations fiscales, mais aussi pour comprendre les tendances de ses ventes et identifier les coûts exorbitants.

Conseils pratiques

Assurez-vous d’avoir un logiciel de comptabilité robuste pour faciliter le processus d’enregistrement des transactions. Il est également important de toujours effectuer des vérifications et des validations des données pour éviter les erreurs.

Comptabilité de gestion – Outil de pilotage interne

La comptabilité de gestion, également connue sous le nom de comptabilité de direction ou comptabilité interne, est utilisée par les gestionnaires pour prendre des décisions concernant le fonctionnement quotidien de l’entreprise. Contrairement à la comptabilité financière, la comptabilité de gestion n’est pas réglementée et se concentre sur les informations internes plutôt que sur les rapports externes.

Dans une PME, par exemple, un gestionnaire peut utiliser la comptabilité de gestion pour analyser les coûts de production et déterminer le prix de vente d’un produit. Dans une grande entreprise, la comptabilité de gestion peut être utilisée pour évaluer la performance des différents départements ou pour élaborer des budgets.

Comptabilité analytique – Mesure de la performance

La comptabilité analytique est un sous-ensemble de la comptabilité de gestion qui se concentre sur l’analyse détaillée des coûts associés à la production d’un produit ou à la prestation d’un service. Elle est utilisée pour aider les gestionnaires à comprendre où et comment l’entreprise dépense son argent, et comment ces dépenses se rapportent à la génération de revenus.

Elle peut être plus complexe que la comptabilité générale, mais elle peut également fournir des informations plus détaillées et utiles. Par exemple, la comptabilité analytique peut aider une entreprise à identifier les produits ou services les plus rentables, ou à déterminer si une dépense particulière offre un bon retour sur investissement.

Comptabilité fiscale – Optimisation et conformité

La comptabilité fiscale est le domaine de la comptabilité qui se concentre sur les impôts. Les comptables fiscaux préparent les déclarations fiscales et s’assurent que l’entreprise respecte toutes les lois fiscales. Ils peuvent également aider l’entreprise à planifier ses activités de manière à minimiser sa charge fiscale.

Elle nécessite souvent une expertise du fait de sa complexité, car les lois fiscales varient d’un pays à l’autre et peuvent changer fréquemment. De plus, les règles fiscales peuvent parfois différer des GAAP, ce qui peut entraîner des différences entre les bénéfices comptables et fiscaux.

Conseils pratiques

Restez au courant des changements législatifs qui peuvent affecter votre charge fiscale et consultez régulièrement un expert en fiscalité. L’utilisation d’un logiciel de comptabilité fiscale peut également aider à automatiser certaines tâches, minimisant ainsi les erreurs de calcul

Audit et contrôle interne – Assurance et fiabilité

L’audit et le contrôle interne sont des aspects importants de la comptabilité qui aident à assurer l’exactitude et la fiabilité des informations financières. Les auditeurs examinent les registres financiers d’une entreprise pour s’assurer qu’ils sont exacts et conformes. Le contrôle interne, d’autre part, se réfère aux processus et procédures mis en place par l’entreprise pour prévenir les erreurs ou les fraudes.

Comptabilité dans le secteur non lucratif – Particularités

La comptabilité dans le secteur non lucratif a ses propres particularités. Les organisations non lucratives, comme les organismes de bienfaisance ou les associations, ont des besoins comptables différents de ceux des entreprises à but lucratif. Par exemple, elles doivent souvent faire un suivi détaillé de leurs sources de financement, comme les dons ou les subventions, et de la manière dont ces fonds sont dépensés.

Comptabilité environnementale – Responsabilité et durabilité

La comptabilité environnementale est un domaine de plus en plus important de la comptabilité qui se concentre sur la mesure et le rapport des impacts environnementaux d’une entreprise. Cela peut inclure des choses comme la mesure de l’empreinte carbone de l’entreprise, le suivi de l’utilisation des ressources naturelles, ou la comptabilisation des coûts associés à la conformité aux réglementations environnementales.

Elle peut aider une entreprise à démontrer sa responsabilité environnementale et à prendre des décisions plus durables. Elle peut également être un outil important pour la communication avec les parties prenantes, car de plus en plus d’investisseurs et de consommateurs s’intéressent à la performance environnementale des entreprises.

Ce qu'il faut retenir

La comptabilité est un élément clé de la gestion d’une entreprise, et comprendre les différents types de comptabilité peut vous aider à gérer efficacement vos finances et à prendre des décisions éclairées. Que vous soyez un entrepreneur, un gestionnaire de PME, un professionnel non comptable, un freelance ou un entrepreneur, avoir une bonne compréhension de la comptabilité peut vous aider à réussir dans le monde des affaires.

Pour aller plus loin

« Comptabilité pour les Nuls », de Jean-Yves Egaux et Laurence Thibault-Léger

« Comptabilité et Gestion des Organisations », de Michel Lozachmeur

« Introduction à la comptabilité », de Michel Lebas et Hervé Stolowy

Questions fréquemment posées (FAQ)

Quel type de comptabilité dois-je utiliser pour mon entreprise ?

Cela dépend de la taille, de la structure et du secteur d’activité de votre entreprise. En général, toutes les entreprises ont besoin de la comptabilité financière pour les rapports externes et du contrôle fiscal. La comptabilité de gestion est utile pour les entreprises qui ont besoin de suivre les dépenses internes et de planifier les budgets. Si votre entreprise est une organisation à but non lucratif ou a un impact environnemental significatif, vous pourriez également avoir besoin de la comptabilité appropriée à ces domaines.

Comment puis-je améliorer ma comptabilité ?

Il existe plusieurs façons d’améliorer votre pratique comptable. Tout d’abord, vous pouvez utiliser un logiciel de comptabilité pour automatiser certaines tâches et assurer la précision des données. Deuxièmement, vous pouvez vous former régulièrement et vous tenir au courant des dernières normes et réglementations comptables. Enfin, vous pouvez recruter un comptable professionnel ou un auditeur pour revoir vos comptes et suggérer des améliorations.

Les taux des crédits immobiliers sont sur la pente descendante

Pour un emprunt souscrit en février 2024 sur 20 ans, un emprunteur peut espérer décrocher un taux de l’ordre de 3,99 %.

Selon la dernière étude de l’Observatoire Crédit Logement, les taux des crédits immobiliers amorcent leur descente depuis le début de l’année. En effet, en février 2024, le taux moyen des crédits (hors assurance) s’est établi à 3,99 % (sur une durée de 20 ans), soit une diminution de 14 points de base par rapport à janvier 2024. Dans le détail, on constate que, sur le marché du neuf, les taux ont diminué de 33 points de base pour atteindre un niveau de 3,90 % en février, tandis que pour le marché de l’ancien, la baisse est de 21 points de base avec un taux moyen établi à 4,02 %. Cette tendance baissière récente du taux moyen contraste avec la période précédente où les taux avaient augmenté de 18 points de base en moyenne mensuelle durant les 10 premiers mois de l’année 2023. Mais en décembre 2023, l’augmentation n’était que de 2 points de base, signalant un ralentissement notable qui annonçait cette inflexion observée depuis.

Observations : ces variations reflètent non seulement les changements dans la politique monétaire européenne avec le principal taux de refinancement de la BCE resté stable durant près de deux mois, mais aussi les efforts des établissements bancaires pour redynamiser le marché immobilier dans un contexte où la demande a subi plus de deux années d’atonie.

Autre élément à tirer de cette étude, les taux d’apport personnel ont augmenté significativement (depuis décembre 2019, +54,6 % pour un projet dans le neuf et +42,5 % pour un projet dans l’ancien), ce qui traduit un accès au crédit plus sévère et impacte la capacité d’emprunt des ménages. En outre, la durée moyenne des crédits octroyés a diminué de 7 mois depuis octobre 2023 (en février 2024, la durée moyenne des prêts accordés était de 245 mois). La baisse des taux favorise une telle évolution. Toutefois, cette baisse n’est pas suffisante pour compenser l’impact des niveaux actuels des prix des logements ou pour amortir les conséquences du niveau des taux d’apport personnel exigés sur les capacités d’emprunt des ménages.

Observatoire Crédit Logement, tableau de bord mensuel – Février 2024

Article publié le 12 avril 2024 – © Les Echos Publishing 2024 – Crédit photo : Copyright (C) Andrey Popov

Professionnels de santé : comment anticiper les futurs besoins

Le Haut conseil pour l’avenir de l’Assurance maladie (HCAAM) vient d’émettre plusieurs propositions pour planifier des besoins futurs en personnel de santé qui soient en adéquation avec la demande de soins.

Alors que l’accès aux soins devient de plus en plus difficile pour un certain nombre de Français, il semble indispensable de mener une réflexion prospective sur le nombre de professionnels de santé qui pourront répondre aux besoins de la population dans les années à venir. C’est dans cette perspective que la ministre chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé a chargé l’HCAAM de produire des données, organisations et moyens nécessaires pour améliorer les ressources humaines à venir dans ce secteur.

Un équilibre entre offre et demande de soins

Le HCCAM a ainsi listé 13 propositions, notamment la nécessité de prendre des mesures efficaces pour améliorer la répartition des professionnels sur le territoire national et de faire un suivi rapproché pour garder un équilibre entre offre et demande de soins. Pour avancer dans cette prospective, elle préconise également de respecter certaines étapes : constitution d’une instance de pilotage, mise à jour des répertoires des professionnels en exercice, réalisation d’un modèle de projection qui met en adéquation offre et demande pour chaque profession retenue…

Pour consulter le rapport du HCAAM : https://www.strategie.gouv.fr/

Article publié le 12 avril 2024 – © Les Echos Publishing 2024 – Crédit photo : skynesher / Getty Images